Mais à Lyon 2e, le maire Pierre Oliver semble coincé dans le rôle du figurant, condamné à mimer l'action tandis que les décisions se prennent ailleurs, loin de lui, loin de ses électeurs.
Élu avec une étiquette de bébé Wauquiez dans une ville désormais administrée par les écologistes, Pierre Oliver est devenu, malgré lui, le symbole d’une impuissance institutionnelle.
Il est maire… sans pouvoir. Une sorte de préfet de salon, qui serre des mains, organise des cérémonies patriotiques, et gère les horaires des bibliothèques — pendant que Grégory Doucet décide tout, piétonnise, végétalise, souvent sans concertation, et sans contact avec les équipes élues.
Dernier épisode en date : Oliver, armé d’un thermomètre, tente de démontrer l’inefficacité thermique des aménagements de la place Bellecour. Une scène surréaliste, digne d’un sketch : un élu local obligé de faire des happenings à la limite du pathétique pour espérer attirer l’attention. Non pas sur lui, mais sur l’impact concret des décisions de ses adversaires politiques — qui eux, tiennent le vrai gouvernail.
Pendant que la mairie centrale transforme la place Bellecour en friche urbaine sous prétexte d'art moderne, Oliver prend la température des bacs à sable.
Certains diront qu’il fait ce qu’il peut. D’autres qu’il joue la carte de la communication faute de mieux.
Il était contre tout : ZFE, ZTL, mais tout est décidé sans lui.
Mais c’est bien là le cœur du problème : un maire d’arrondissement est devenu un animateur de quartier sans le BAFA, un chef de secteur, une figure d’apparat. La démocratie locale à la lyonnaise confine au théâtre d’ombres : les électeurs du 2e peuvent voter à droite, leur quotidien reste modelé par les décisions des écologistes de l’Hôtel de Ville.
Cette situation révèle une contradiction majeure : celle d’une ville divisée entre des arrondissements aux sensibilités politiques variées, mais soumise à une centralisation quasi monarchique du pouvoir municipal. Pierre Oliver n’est pas le seul dans ce cas, mais son style médiatique, son agacement palpable, et ses opérations coup de poing en font un cas d’école.
À force de jouer au thermomètre humain, il finira peut-être par prendre la fièvre du mécontentement de ses administrés — mais que pourra-t-il vraiment en faire ?
On lui a rêvé un destin de futur maire centrale, il a suffit de rumeurs de l'arrivée de Jean Michel Aulas, pour le renvoyer à un sous rôle.
Ca finit même en bad buzz : plus il parle, moins on l'entend.
Reste à savoir si cette impuissance municipale organisée n'est pas, au fond, une manière habile de neutraliser toute opposition locale. Et dans ce cas, Pierre Oliver n'est pas seulement impuissant : il est instrumentalisé. Ce qui est pire encore.
Aulas m'a tuer et les écologistes ont fourni la couronne de fleurs.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Vous interprétez sans grande finesse effectivement, merci de confirmer ce que j'évoquais (phénomène classique lié à une orientation idéologique).
Signaler Répondre…car dans mon post je n’interprète pas. J’analyse. Certes il faut un peu de finesse pour percevoir la différence.
Signaler RépondreHilarant de voir quelqu'un essayer de réveiller les gens en faisant un billet, ma foi bien écrit et au message clair et de voir la moitié des commentaires se débattre et s'ébattre avec un neurone et demi.
Signaler RépondrePlus je regarde autour de moi et plus je vois un avenir noir avec une populace aux capacités cognitives déclinantes à une vitesse folle et une avidité sans limites des politiques. Ça ira très très mal avant d'aller mieux en France.
Pas toujours d'accord avec vous mais merci quand même Monsieur Ben Moussa.
C'est quand qu'il va se taire ?!? Même son aor sur la.photo est pathétique !
Signaler RépondreCe qu'il faut retenir c'est l'aspect "centralisation quasi monarchique du pouvoir municipal", un pouvoir qui est d'autant plus impactant quand les élus sont rigides, autoritaires, peu enclin au dialogue et aux compromis, voire comme disent certains à propos des écolos : "sectaires".
Signaler RépondreCe qui est pathétique (comme vous dites) c'est votre interprétation pathétique pour noyer le poisson. 😏
c’est ce texte qui est pathétique : invention de l’eau tiède (tout le monde sait que TOUS les maires d’arrondissement sont dans cette situation), mauvaise foi (qu’y a t’il de scandaleux à ce qu’un élu d’opposition critique des initiatives de la majorité ?), ironie méchante (j’ai trouvé intéressant le coup du thermomètre pour prouver que les étalages de Bellecour n’apportent pas la fraîcheur officiellement proclamée). Il aurait été préférable que M. Benmousssa se renseigne plus sérieusement sur le rôle des maires d’arrondissement tel qu’il est ressenti et vécu par de nombreux habitants (assurément pas par tous), dans le quotidien jamais spectaculaire de la vie d’arrondissement.
Signaler Répondre… que communes et départements vont disparaître ?
Signaler RépondreEn voilà des postes inutiles a supprimer tout comme les préfets (surtout ceux en attente de mission) pour faire des économies
Signaler RépondreLe monde politique doit se restructurer mais il y a trop de copains a honorer.
Il est clair que les maires d'arrondissement n'ont jamais eu de pouvoir réel. Cette structure complique un peu plus le mille-feuilles administratif qui est l'un des grands maux de notre système très dysfonctionnel.
Signaler RépondreCependant, un maire d'arrondissement a un rôle de proximité, de contact avec la population (et pas seulement avec les électeurs) que le chef d'une grande métropole n'est pas en mesure de remplir, en supposant qu'il en ait le souci et la capacité personnelle.
C'est curieux de voir s'appliquer bizarrement au seul 2e arrondissement ce qui pourrait être dit de tous les autres. Ceci évoque fort une attaque sournoise ad hominem. On sait que c'est le quotidien de quiconque s'engage en politique. Ce n'est pas glorieux pour autant.
A part remettre des passeports et des actes d'état civil à quoi sert un maire d'arrondissement??
Signaler RépondreLes maires n'ont déjà presque plus de pouvoirs, les communes comme les départements étant amenés à disparaître. Alors, les "maires" d'arrondissements, des vestiges d'un autre temps.
Signaler RépondreContinuer a manger la salade verte vous avez pris goût ducon
Signaler RépondreLe sujet c'est le manque de pouvoir d'un maire d'arrondissment (qui se ressent d'autant plus sur ce mandat face aux orientations qu'imposent les écolos avec leur état d'eprit rigide voire totalitaire).
Signaler RépondreLes maires d'arrondissement n'ont jamais eu beaucoup de pouvoir, c'est pas nouveau, Farid découvre encore l'eau chaude. Si le maire du 2e était écolo avec les pleins pouvoirs, Farid râlerait pareil parce que le 2e arrondissement "appartient à tous".
Signaler RépondreUne grosse erreur qui décrédibilise :ce n'est pas Doucet à la mairie centrale le chef qui décide, c'est Bernard à la métropole.....
Signaler RépondreTu reproches quoi à ce que raconte Rachid ? Dis-nous exactement ce qu'il a fait, ce qu’il peut faire le maire du 2e. Quelles réalisations -a-t-il initiées et menées à terme ?
Signaler RépondreTu penses que le maire du 2e a beaucoup de pouvoirs ? Lesquels ?
Les écolos imposent des projets/orientations dans la culture du clash, de l'arrogance, de l'aveuglemement et du mépris....c'est pas bien de faire ça aux lyonnais.
Signaler RépondreOn est clairement dans la culture du clash ! C’est pas bien de faire ça Farid !
Signaler RépondreCe que dit Farid a du sens, c'est un maire inutile sans pouvoir.
Signaler RépondreA l'echelle nationale c'est pareil on a des politiciens inutiles et sans pouvoir devant le Conseil Constitutionnel ou le Conseil d'Etat ou encore la CEDH qui decident alors que personne les a elus. Est on en Démocratie réellement ? J'en doute.
Quand quelqu'un exprime des critiques ou un avis différent des écolos c'est interprété par " vomir des conneries ", c'est pour exprimer la mentalité méprisante des écolos et leurs adeptes (bas du front ?) ou du troll pour mettre en avant (ou imiter) leur niveau d'ouverture et de dialogue ?
Signaler RépondreCe sont les rigides et autoritaires écolos qui sont aux manettes à la Métropole et à la mairie de Lyon pour imposer leurs orientations militantes au mépris du maire d'arrondissment mais surtout plus largement des citoyens qui ne sont pas leur base militante. C'est le fonctionnement de ces militants fermés qui ne sont pas de véritables responsables publics, ils sont restés des militants de base dans leur mentalité et action : c'est le constat depuis 5 ans et pas étonnant que cela entraine autant de polémiques.
Signaler RépondreD'accord avec cette analyse, qui confirme l'inutilité couteuse des arrondissements.
Signaler RépondreLe projet de loi actuel ne va pas assez loin. Il projette de déconnecter les arrondissements de l'élection centrale, avec une élection distincte pour les arrondissements. Lesquels n'auront aucun pouvoir supplémentaire.
Donc, un arrondissement encore plus déconnecté du pouvoir, avec néanmoins une légitimité locale dont il ne saura que faire.
Allons au bout, et supprimons ces arrondissements. Le temps est aux économies, je crois.
Farid tes bouffonneries n’amusent que toi et les bas de plafond ! Par contre comment le rédacteur en chef de Lyonmag peut il te laisser vomir tes conneries ?? Le maire du 2e tu lui arrives pas à la cheville espèce de clown ! 🤡
Signaler Répondrele constat est juste, D'où la nécessité d'une remise en question de la loi PLM...
Signaler Répondretu vas devenir un vrai polemiste!un analyste politique !!reste objectif,et ne crains pas les facheux qui te refusent tout talent au pretexte (fallacieux) qu ils sont offenses par les critiques acerbes que tu fais de ceux "de leur bord",ils te font juste de minables querelles de clocher(ou de mosquee :rayer la mention inutile)
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