Ces derniers auront servis à créer moult rues des enfants à Lyon, des espaces arborés et végétalisés, des pistes cyclables, des trottoirs élargis, des carrefours sécurisés, des réseaux de chaleur urbains étendus, des canalisations entretenues, et bientôt des tramways. De nombreux projets qui, mis bout à bout, s’intègrent dans une vision globale en matière d’espaces publics et de mobilités.
J’ai eu l’occasion dans une précédente contribution sur LyonMag de souligner le lien essentiel entre politiques de mobilités et protection de notre santé. Les enjeux sont très nombreux, entre pollution de l’air, accidentalité, émissions de CO2, bruit ou encore lutte contre la sédentarité. Autrement dit, c’est de notre bien-être local dont il est question, lorsque nous parlons d’aménagement !
Pour arriver à atteindre ces objectifs (avec des résultats déjà encourageants après 5 ans), il s’agit pour nous d’agir au quotidien en suivant une vision systémique concernant les mobilités. Je dresse dans la suite les contours de deux piliers majeurs : la démarche "toutes mobilités" et la question de la cohésion territoriale.
En premier, nous avons fait le constat qu’il était nécessaire d’agir sur toutes les mobilités. Les retours d’expérience d’autres villes montrent qu’il faut développer l’ensemble des alternatives à la voiture individuelle en même temps, dans une logique de justice sociale et d’adaptation aux cas individuels – à vos cas individuels – par définition très variés. En 2020, Lyon était bien placée après les mandats de Gérard Collomb, mais elle était en passe de prendre du retard sur les mobilités alternatives. C’est la raison pour laquelle les projets et investissements en matière de mobilités sont conséquents depuis 2020 : marche à pied, vélo, métro, tramway, bus et cars, covoiturage, autopartage, bornes de recharge électrique.
En second, nous avons fait le constat qu’il fallait agir contre la fracture entre cœur de Métropole et périphérie. Et si certains habitants ne peuvent logiquement faire autrement que prendre la voiture au quotidien, ce qui est légitime, le fait de vivre dans une métropole relativement dense rend possible de développer des alternatives pour la première couronne, a minima.
C’est pour cette raison qu’en 2023 avec l’arrivée du métro B aux Hôpitaux Sud, les lignes de bus ont été améliorées pour mieux desservir le sud et l’ouest lyonnais. De même que des lignes de bus TCL ou des Cars du Rhône font l’objet d’améliorations de fréquence et d’amplitude horaire (par ex. fonctionner jusqu’à 23h). A l’occasion du prolongement de la ligne C10 à Brignais, certains habitants en pleuraient tellement ils avaient attendu ce prolongement…
C’est aussi dans cette logique territoriale que le réseau cyclable « les voies lyonnaises » s’étend sur l’ensemble de la métropole. D’après moi, ce sont même ces tronçons qui assurent le trait d’union entre deux communes qui sont les plus importants de tous. Comme la voie lyonnaise n°7 entre Lyon, Vénissieux et St Fons, où le trafic vélo a doublé depuis l’ouverture de la piste cyclable.
Enfin, réduire la fracture passe aussi par le covoiturage, c’est pourquoi la Métropole déploie un réseau de lignes de covoiturage à haut niveau de service. Le service LANE entre Bourgoin-Jallieu et Lyon a fait ses preuves, avec un temps d’attente moyen digne d’un métro. Il faut donc poursuivre.
Les travaux, c’est chiant. C’est un fait. Toutefois, ils s’amenuisent progressivement pour laisser place à des espaces publics agréables et à un réseau de transports pensé pour tout le territoire et tous les habitants. Un réseau formé en toile d’araignée qui permet à chacun, peu importe le mode de déplacement, de se mouvoir librement, efficacement, écologiquement et pour un prix modeste. Cette transition des mobilités est engagée, nous en observons déjà les bénéfices, et cela va s’accentuer sans nul doute avec les nouvelles livraisons. Evidemment, le travail ne s’arrêtera pas là. Il faudra continuer à améliorer l’offre, à réduire les conflits d’usage, à apaiser les tensions sur la route, à sensibiliser sur le respect des règles, à accompagner et à réduire la fracture territoriale. Tout un programme !
Valentin Lungenstrass
Adjoint au maire de Lyon en charge des Mobilités, de la Logistique urbaine, des Espaces Publics et du Tourisme responsable
Conseiller métropolitain
Dans tout ce plan mobilité l erreur initiale a été de dresser vélos et voitures les uns contre les autres en faisant passer les vélos pour les sauveurs de ka planète et les autos pour des emmerdeurs pollueurs. Tous ceci sans étude d impacts, résultats, un gigantesque bordel dans cette ville. trop pressés d appliquer leurs concepts de la pédale. La périphérie c elle des gueux a été oubliée. on a quand même echapé à un téléphérique. les solutions d avenir sont un métro de qualité certes plus cher mais qui s amorti sur 50 ans. les pistes cyclables ont siphoné tout le pognon.
Signaler Répondreun gestionnaire de ce type dans le privé serait viré.
C'est marrant de parler d'apaiser les tension sur la route après avoir passé un mandat entier à les créer.
Signaler RépondreCette façon de penser et dire qu'il n'y a que ce que l'on fait qui est bien rappelle les heures glorieuses du National-Socialisme.
Signaler RépondreCe parti serait il réincarné chez les Verts ?
"Vision systémique" dans le language d'un militant écolo, dans les faits vision dogmatique et méprisante pour imposer leur vision dogmatique et méprisante, point. Après 5 années à subir leur "vision systémique" on sait ce qu'ils valent ces militants, on connait leurs éléments de language pour faire passer et imposer leur "vision systémique" de militants aussi arrogants que méprisants.
Signaler Répondre...certains habitants en pleuraient tellement ils avaient attendu ce prolongement…
Signaler RépondreCertainement le meme qui traversait la rue pour remercier Monsieur Doucet?,,,
Les erreurs sont pardonnables..
L'arrogance et le mensonge ne le sont pas .
Pointure 48.
Lyon est devenu depuis leur arrivée une décharge publique à ciel ouvert totalement congestionnée où il est risqué de s’aventurer à la nuit tombée. Ce monsieur pense vraiment nous convaincre qu’il a fait du bon boulot avec cette diarrhée politicienne?
Signaler RépondreQu'ajouter à une aussi juste et aussi accablante censure ?
Signaler RépondreAu lieu de se permettre d'écrire en vocabulaire argotique, mieux vaudrait savoir conjuguer les temps composés pour ne pas commettre des fautes qui, à l'époque où le certificat d'études primaires valait quelque chose, auraient coûté quatre points…
Signaler RépondreCeci dit, je souhaite bonne chance à l'auteur s'il existe un prix de l'autosatisfaction dans la catégorie "effronterie de haut niveau".
Viens voir espèce de face d'illuminé les désastres provoqués par ta ZTL ! des transports en commun erratiques où quand avant ce vaste bordel, un seul bus suffisait pour te conduire d'un point A à un point B, maintenant ça peut aller jusqu'à 3 pour faire le même trajet....où est le gain pour l'usager ?? ! des embouteillages monstres à Bellecour avec un risque d'accidents accru pour les flux piétons qui traversent la rue de la Barre au débouché de la rue de la République ! des commerces sinistrés ! des manœuvres périlleuses auxquelles sont contraints les livreurs qui slaloment entre les plots en béton ! on nage en plein délire ! vivement 2026 qu'on RESPIRE !!!
Signaler RépondreEt un étendage géant place Bellecour !
Signaler RépondreIl pense nous embobiner avec sa logorrhée verbale anesthésiante ? Allez donc chercher un vrai travail.
Signaler RépondreOn ne veut pas ou on ferme des parcs relais sous prétextes que ça attire les voitures
Signaler RépondreOn détruit l inter modalités qui est essentielle pour les transports en commun ( Metro Hôtel de Ville )
On complique l itinéraire du C3 qui est un axe essentiel au déplacement de milliers de personnes tous les jours
On détourne le C9 de l avenue Georges Pompidou au niveau de la gare de la part dieu pour faire plaisir à ses électeurs l obligeant à faire un détour par la rue Paul Bert et allongeant son temps de parcours ( en même temps Pompidou etait un " bagnolard " ceci expliquant peut-être cela)
Si ça c est pas systémique………
ce monsieur oublie que depuis l'Antiquité la finalité d'une ville est de servir de support aux échanges économiques; L’émergence de l'habitat est secondaire et consécutive à la nécessité de main d’œuvre (comme en Afrique ou les villages nomades se déplaçaient à proximité des lieux d'activité ). Dans une approche systémique l'activité d’échanges est un élément majeur du système urbain:elle nécessite des modes de transports efficaces adaptés aux produits a véhiculer. Toute la politique de ce monsieur vise a l'appauvrissement des circulations et des modes de transports. Dans ce cas, privée de sa finalité la ville se dévitalise et finira par disparaitre puisqu'inutile , au profit des activités périphériques ou d'autres centres urbains qui tireront profit de sa decheance.
Signaler RépondreOn est tous d'accord pour aider à la mobilité de ce monsieur lors des prochaines élections...
Signaler RépondrePour paraphraser cet auteur plus illuminé que lumineux je dirais que la vision systémique a besoin d'un mobilité urgentes des politiques ! cf 2026
Signaler RépondreÀ écouter Lungenstrass, Lyon est devenue une plateforme fluide, verte, modulaire. En vrai, c’est un embouteillage géant avec des jardinières. Merci le progrès...
Signaler RépondreTout est pensé depuis les bureaux du centre-ville. Mais à Saint-Priest ou à Bron, tu fais comment avec deux enfants, un boulot en horaires décalés et une ligne de bus toutes les 40 minutes ? Tu prends la “vision systémique” sous le bras ?
Signaler RépondreDes phrases longues, des mots compliqués, des visions globales… mais aucun bon sens.
Signaler RépondreLes gens veulent juste aller au boulot sans se ruiner ni perdre une heure. Et surtout pas faire de la philosophie des carrefours partagés et dégenrés.
Bientôt, il nous proposera la trottinette comme solution pour aller accoucher à l’hôpital...
Signaler RépondreNul, ce type est nul 👎 !
Signaler RépondreEn 2023, 306 places ont été supprimées avec la fermeture du parc relais du sud de la Saulaie à Oullins. D'ici 2026, ce sont 421 places du parc relais du nord de la Saulaie, réservées pourtant aux abonnés TCL, qui prévoient d'être supprimées. un nouveau terminus antisocial.
Signaler RépondreLe métro B est une catastrophe en terme de disponibilité et de fiabilité.
Le service LANE dessert l'aéroport Saint Exupéry pour les cadres, vive l'avion qui n'est plus un rêve d'enfant !
Aucune baisse de pollution dans Lyon Intra Muros.
les politiques n'ont pas besoin d'une vision dogmatique
Signaler RépondreC’est clair https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/01/14/epr-de-flamanville-la-cour-des-comptes-estime-le-cout-total-a-23-7-milliards-d-euros_6497010_3234.html#:~:text=Une%;20mise%20%C3%A0%20jour%2C%20d,avec%20douze%20ans%20de%20retard.
Signaler RépondreToujours ce déni, ce mépris et cette incompétence crasse !
Signaler RépondreComment peut-on mentir à ce point avec un bilan aussi degueulasse ?
Soitilestle seul avoir
Signaler RépondreSoit il est le seul à voir cela soit il a besoin d une bonne paire de lunettes mais
dans tous les cas ce monsieur est hors sol !
DEHORS !
Signaler RépondreNous observons la fin du système khmers et des escrologistes a Lyon.
Mobilité douce la semaine, hausse du bilan carbonne le Week-end
Signaler RépondreA votre avis qui voyage ? Les smicards ou les bobos ?
https://www.lyonmag.com/article/145233/quatre-nouvelles-lignes-des-cet-automne-a-l-aeroport-de-lyon-saint-exupery
C'est comme pour le nucléaire, ce matin l'ex PDG d'EDF à dit ses quatre vérités concernant les énergies renouvelables à marche forcée voulu par la gauche, les problèmes que cela cause et le résultat pour les finances des français en terme de coût de l'électricité. C'est du même acabit que les mobilités douces.