Pour son nouvel équipement polyvalent qu'elle inaugure ce mardi à l’angle de l’avenue des Martyrs-de-la-Résistance et de la rue Abbé-Glasberg et qui comprend une bibliothèque et un Fablab, elle a choisi de le nommer Annie-Steiner.
Une figure méconnue en France, mais considérée comme une héroïne en Algérie. Née en Algérie française, elle a intégré le FLN pour lutter contre la colonisation. Son implication dans des attentats est prouvée, elle a d'ailleurs reconnu avoir permis à des combattants de fabriquer des bombes qui ont fait des victimes civiles.
Elle avait été arrêtée puis incarcérée sur place puis en France jusqu'en 1961, avant de retourner en Algérie où elle est restée toute sa vie, entrant au secrétariat général du gouvernement.
Ce choix de nom a été porté par Sophia Brikh, adjointe aux Droits des Femmes à Vénissieux, qui dit avoir découvert Annie Steiner récemment lors d'un voyage organisé par les élus communistes en Algérie.
Au Progrès, elle explique que la militante du FLN est "le symbole d’une passerelle entre l’Algérie et la France". Une "passerelle" qui a "fait des dizaines de victimes dont des enfants", lui avait rétorqué l'élu RN Damien Monchau lors du vote en conseil municipal.
Héroïne pour les uns, terroriste pour les autres donc.
La Ville de Vénissieux a fait appel à 1,7 million d'euros de subventions des organismes de l'Etat pour cet équipement polyvalent.
Et ce choix de dénomination agace la préfecture, qui explique boycotter la cérémonie d'inauguration. "La préfète du Rhône ne peut pas partager ce choix qui va à l'encontre de l'esprit qui a guidé à la création de ce nouvel outil de cohésion sociale et d'échange intergénérationnel au service des habitants de Vénissieux. Un autre nom, davantage synonyme de concorde, de culture et d'entente, conviendrait mieux à un équipement de cette nature", soulignent les services de l'Etat.
« Un combattant du FLN en 1962 ne peut pas être la racaille d’aujourd’hui : à moins qu’un homme qui avait 25 ans en 1962 ait miraculeusement 20 ans en 2025… Quand on n’est pas bon en maths, on finit par mélanger les générations. »
Signaler Répondre« Qu’il s’agisse du FLN en Algérie ou des résistants face au nazisme en Europe, l’histoire nous enseigne une vérité simple : aucun peuple n’accepte éternellement l’oppression. Quand la liberté est confisquée, la résistance devient un devoir, et elle transcende les frontières comme les époques. »
Signaler Répondrebizarre...zauraient du planter un arbre
Signaler RépondreEt comme chantait Brassens "il y a peu de chance qu'on détrône le roi..."
Signaler RépondrePas trop y compter car il faut aller dans le sens de ce qu'ils estiment va plaire à leur électorat et aller dans le sens de leur idéologie, toussa...
Signaler RépondreMahsa Amini , morte assassinée pour la défense des droits des femmes en Iran ; ca aurait plus de tenue ; non ?
Signaler RépondreCharles Martel était un résistant. Il s' est opposé à l' envahisseur.
Signaler RépondreEt pourquoi pas un musée ethnologique ou une maison de la culture Charles Martel ?
Signaler Répondre....veut honorer une femme devenue symbole de la Résistance ? Je propose la grande reine La Kahina qui a su s' opposer aux invasions arabes et qui est morte au combat.
Signaler Répondrehttps://www.historia.fr/histoire-du-monde/afrique/la-kahina-cette-reine-des-berberes-qui-osa-sopposer-aux-conquerants-arabes-a-la-fin-du-viie-siecle-2116388
Que dire du FLN ce qu'on voit depuis des décennies au final: une junte un peu militaire, un peu affairiste, un peu islamiste. Des gens là depuis des décennies qui ont des comptes dans des banques étrangères et parfois milliardaires.
Signaler RépondreRegarder aussi de près quels sont les choses qui marchent en Algérie, assez souvent des infrastructures construite par la France avant l'indépendance.
Ce qui m'avait fais rigoler il y a quelques mois, c'était une sortie d'un politique algérien sur la non reconduction de politique culturelle , un spécialiste de l'Art avait précisé que si on enlevait des musées algérien toutes les oeuvres venant de France ou payer par la France ses musées seraient vides... ses anciens "FLN" il faut juste le dire de façon "neutre" sont dans un "système mafieux" avec des relais puissant en France qu'ils sont souvent achetés (car on a affaire à des affairistes). Le bel exemple c'est une personne qu'on voit souvent sur certains plateaux télé qui était censé être un "Chevènementiste" (forcément un ancien PS), j'essaye de voir le côté Chevènement je ne le vois pas.
Nous n' avons pas voulu l' Algérie française nous aurons peut-être la France algérienne.
Signaler RépondreJaloux
Signaler RépondreFLN ce sont des assassins dont peuvent se revendiquer les racailles d'aujourd'hui qui détestent autant la France que cette organisation.
Signaler RépondreVive le Roi 👑
Si vous prenez l'exemple de l'abbé Pierre c'est bien ce qui est fait non ?
Signaler RépondreIl y a des noms qu'on n'a pas le droit d'utiliser ici?
Signaler RépondreJ'essaye encore un coup.
A quand un monument en France pour les héros de la Kabylie ?
La maire de Vénissieux et la bande de bras cassés qui l'entourent ne sont plus à une connerie près. Bientôt un jumelage de Vénissieux avec Kaboul ?
Signaler RépondreC'est comme vos aïeuls qui, en bon socialistes , ont donné les pleins pouvoir à Pétain, pas joli, joli.
Signaler RépondreBizarrement les anglais donnent des noms de défaites à des monuments : Waterloo Station , Trafalgar Square ... ( humour !)
Signaler RépondreQuestion de perspective !
Donner le nom de qui fut une terroriste en France à une institution est inadmissible , même si outre Méditerranée, elle est considérée comme une héroïne .
mais j'ai rien compris
Signaler RépondreA priori, c'est vraiment totalement raté!
Signaler Répondre« Rien de choquant, cela fait partie de l’Histoire. Si on devait ne pas baptiser ou débaptiser des rues en fonction du passé, la moitié d’entre elles n’existerait plus. Circulez, il n’y a rien à voir. »
Signaler RépondreDes lèches pour avoir des voix...
Signaler RépondreFille de harki de Fatima Besnaci-Lancou.
Signaler RépondreUn livre humain. Un témoignage à lire.
Résumé
La guerre emporte aussi les enfants... Mais cette guerre-là, dans l'Algérie de l'été 1962, a été très peu écrite. Fatima Besnaci a huit ans lorsque sa famille échappe de peu aux massacres dont sont victimes plus de 100 000 Algériens à qui le nouveau pouvoir reproche d'avoir été du côté de la France. Elle embarque, un soir de novembre 1962, avec ses parents et ses quatre petites soeurs dans une cale de bateau pour un voyage sans retour de l'autre côté de la Méditerranée. A l'arrivée, un camp militaire entouré de barbelés, Rivesaltes, attend les réfugiés. Fatima passe toute son adolescence et une partie de sa jeunesse dans des camps réservés aux familles de harkis, à l'écart des villages français du sud de la France. L'Algérie leur a refusé une place à l'Indépendance, la France ne les a pas accueillis avec dignité. Ce témoignage, d'une grande sobriété, est rare car, comme la majorité des enfants de harkis, l'auteur a longtemps recouvert ce passé douloureux d'une chape de silence. Pour la première fois, une femme raconte la violence que fut la guerre d'Algérie pour les femmes et les enfants de harkis. La douceur qui imprègne ce témoignage en fait la force.
une analyse pertinente de FARID
Signaler RépondreLa préfecture dit NON, et c'est normal !
Signaler RépondreNouveau calcul Islamo-gauchiste pour la clique communiste de la mairie . tout est bon pour câliner les algériens présent , il doivent choisir , la France et sa république, sa laïcité et sa culture et sion histoire , on verra si on pourra y nommer un stade du nom d'un général de la guerre d'algerie voire de l'OAS ? A quoi sert-il de souffler sur les braises , si ce n'est pour mettre le feu .
Signaler RépondreDonc, si je suis votre logique toute particulière, on devrait également honorer je ne sais trop quel collabo' des années 40 ? reprenez votre texte, et remplacez quelques mots, il prendra une toute autre saveur :
Signaler Répondre"À Vénissieux, ils ont fait le choix d’honorer JOJO LECOLLABO, une figure engagée dans la lutte anti bolchevique, en nommant un équipement à son nom. Ce geste, loin d’être une provocation, s’inscrit dans une volonté de reconnaître toutes les mémoires, y compris celles souvent marginalisées. JOJO LECOLLABO a combattu pour des convictions profondes, dans un contexte historique complexe. En rendant hommage à son parcours, ils affirment une position politique claire : celle de la justice, de la solidarité et du refus de l’oubli. Ce choix peut déranger, mais il invite surtout à réfléchir sur notre rapport à l’histoire et à ceux qui ont lutté pour l’émancipation des peuples"
alors ? on arrête de voir tout par le prisme de vos convictions pour refaire l'histoire et on fait preuve d'un peu de bon sens ?? non toujours pas ? l'idéologie avant tout, et la vôtre est sans doute la seule qui vaille ? je vous laisse bien moisir dans votre bêtise crasse et vos idéaux pourris. Et réfléchissez effectivement sur votre rapport à l'Histoire, car en ce qui concerne l'émancipation des peuples, l'Algérie et son "régime populaire" ne fait pas vraiment rêver en ce qui concerne l'émancipation des peuples.
Les Max de Venissieux (mot que pratiquaient couramment les appelés du contingent entre eux en Algérie) vont sûrement appréciés cette décision à forte connotation communautaire et politique. Bon ! vous me direz que Les MAX sont de moins en moins nombreux. Quand même, un "stage" de 24 mois dans les Après, ça peut laisser des traces chez les descendants des dits Max.
Signaler Répondre"et à ceux qui ont lutté pour l’émancipation des peuples"
Signaler RépondreVous trouvez que le peuple algérien est émancipé aujourd'hui ?
L'activiste qui sert de maire du 1er arrondissement a fait la même chose en imposant le nom d'un anticolonialiste violent et anti-occidental pour une place quai Saint-Vincent, c'est une voix "inspirante" selon elle avec ses critères idéologiques.
Signaler RépondrePuisqu'elle est le symbole d'une passerelle entre l'Algérie et la France , il aurait été plus judicieux de la faire à sens unique , de la France vers l'Algérie .
Signaler RépondreA quand une place des Harkis à vénissieux ??
Signaler RépondreLes élections approchent et la gauche est prête à toutes les outrances et trahisons pour engranger l’électorat d’origine algérienne!
Signaler RépondreJe pense que vous parlez de l'extrême gauche...
Signaler RépondreOui et alors….
Signaler RépondreÀ Vénissieux, ils ont fait le choix d’honorer Annie Steiner, une figure engagée dans la lutte anticolonialiste, en nommant un équipement à son nom. Ce geste, loin d’être une provocation, s’inscrit dans une volonté de reconnaître toutes les mémoires, y compris celles souvent marginalisées. Annie Steiner a combattu pour des convictions profondes, dans un contexte historique complexe. En rendant hommage à son parcours, ils affirment une position politique claire : celle de la justice, de la solidarité et du refus de l’oubli. Ce choix peut déranger, mais il invite surtout à réfléchir sur notre rapport à l’histoire et à ceux qui ont lutté pour l’émancipation des peuples
Signaler Répondreplutôt une traitre à la France !
Signaler RépondreCette nana ne mérite pas d'avoir un bâtiment, une rue, ou une place portant son nom.
Signaler RépondreNous ne sommes pas en algérie, mais bel et bien sur le territoire français
des siècles de pirateries, razzia et atrocités, des millions d'esclaves chrétiens, quand est-ce qu'ils racontent la vraie histoire?
Signaler RépondreIls auraient quand même pu avoir un peu de pudeur et trouver une personnalité plus politiquement correcte. Pourquoi toujours chercher a raviver un passé douloureux qui n'est toujours pas soldé et qui marque des millions de personnes en France ?
Signaler RépondreEt pourquoi pas Eva Braun pendant qu'ils y sont ?
Signaler RépondrePauvres débiles.
c'est quasiment fait ; merci qui ?
Signaler RépondrePlus rien ne me surprend.
Signaler RépondreAprès une université belge où une promotion de juristes prend le nom de Rima Hassan , un équipement collectif d'une mairie coco qi prend le nom d'une "résistante" du FLN, à quand le baptême de l'institut français du pétrole du nom de Doucet ?
continuons a baisser le pantalon
Signaler Répondremerci pour cet humour decapant
Signaler RépondreMadame Brikh qui promeut Madame Steiner ,
Signaler RépondreOu est la surprise ?
Aucun rapport avec l Algerie en vrai.
.
Signaler Répondre👉 Les harkis étaient des Algériens qui ont choisi — ou parfois été contraints — de combattre aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie (1954-1962).
• Du point de vue algérien, beaucoup les ont considérés comme des « collaborateurs » ou des « traîtres », car ils soutenaient la puissance coloniale contre le mouvement indépendantiste. C’est pourquoi, après l’indépendance en 1962, certains ont subi des représailles terribles.
• Du côté français, l’État leur avait promis protection et reconnaissance. Mais au moment de l’indépendance, la France en a laissé beaucoup sur place, malgré les risques évidents. Ceux qui ont réussi à venir en métropole ont souvent vécu dans des conditions très dures (camps, marginalisation, absence de reconnaissance).
Incroyable.
Signaler RépondreC'est comme si une commune d'Algérie appelait sont gymnase Jean-Marie Le Pen.
"Son implication dans des attentats est prouvée, elle a d'ailleurs reconnu avoir permis à des combattants de fabriquer des bombes qui ont fait des victimes civiles." // "Ce choix de nom a été porté par Sophia Brikh, adjointe aux Droits des Femmes à Vénissieux, qui dit avoir découvert Annie Steiner récemment lors d'un voyage organisé par les élus communistes en Algérie." // "elle explique que la militante du FLN est "le symbole d’une passerelle entre l’Algérie et la France".
Signaler RépondreSi je comprends bien à l'extrême gauche, quand on tue des enfants français on est une "passerelle" entre 2 pays ?
Une résistante ?
Signaler RépondreAh oui, c'est vrai que chez LFI le hamas est un mouvement de résistance...
LFI 69 merci de votre cohérence.