La justice ordonne à Grégory Doucet de retirer le drapeau palestinien du fronton de l’Hôtel de Ville de Lyon

La justice ordonne à Grégory Doucet de retirer le drapeau palestinien du fronton de l’Hôtel de Ville de Lyon
La justice ordonne à Grégory Doucet de retirer le drapeau palestinien du fronton de l’Hôtel de Ville de Lyon - Lyon Mag

Saisi en référé lundi par la Préfecture du Rhône, le tribunal administratif de Lyon a rendu son arrêt ce jeudi dans le dossier du drapeau palestinien hissé sur le fronton de l’Hôtel de Ville de Lyon.

La justice demande à la Ville de Lyon et à Grégory Doucet "de suspendre la décision non formalisée par laquelle le maire de la commune de Lyon a décidé d’afficher le drapeau palestinien au fronton de la mairie de cette commune".

Le tribunal enjoint donc à "la commune de Lyon de procéder immédiatement au retrait des drapeaux palestiniens du fronton de la mairie centrale et des mairies d’arrondissement", sous peine d’une astreinte de 100 euros par jour de retard.

Le juge des référés a tout d’abord "rappelé que le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques", estimant que les "termes du communiqué de presse du maire de la commune de Lyon annonçant le pavoisement relevaient de l’expression publique d’une opinion politique sur le conflit israélo-palestinien qui constitue une source de clivage important tant en France qu’à l’international, en particulier depuis les évènements du 7 octobre 2023".

L'édile écologiste avait justifié ce choix de faire flotter le drapeau palestinien sur l'Hôtel de Ville, expliquant "un geste de paix et de justice, qui s’inscrit dans la tradition lyonnaise : une ville attachée à l’humanisme, au droit, à l’autodétermination des peuples, à la lutte contre toutes les formes de haine, et qui refuse la confusion et les amalgames".

La réaction de la mairie écologiste ne s'est pas faite attendre, elle a indiqué se conformer à la décision de justice, mais "se réserve néanmoins le droit de faire appel de cette décision".

"Le maire de Lyon adressera d’ici la fin de semaine un courrier au Président de la République afin d’obtenir des clarifications sur les raisons ayant empêché Lyon, comme d’autres communes, de s’associer au geste historique pris au nom par la Nation : la reconnaissance officielle de l’État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unis", conclut le communiqué de la Ville.

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Bob le 25/09/2025 à 17:35

Le Maire s'en fiche... ce sont les contribuables qui paient et il a fait plaisir à Mélenchon qu'il doit chouchouter pour garder son poste.

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Loré le 25/09/2025 à 17:34

il était temps !!

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