Celui ou celle qui sera le visage de la droite à l'échelle métropolitaine sera ensuite chargé de négocier avec le centre en vue du double scrutin de 2026, avec de probables pactes de non-agression et surtout une répartition des places dans les villes.
Sauf que cette primaire sortie du chapeau il y a deux semaines crispe de plus en plus en coulisses. Pourtant, sur le papier, en l'absence de leader naturel, c'était la solution la plus équitable et démocratique qui s'imposait.
Mais le concept de primaire laisse souvent des traces au sein des formations politiques, d'autant plus à droite où la culture du chef est davantage ancrée dans son ADN que celle des scrutins internes.
Pour la Métropole de Lyon donc, c'est un collège électoral composé des conseillers métropolitains et régionaux, des députés et sénateurs et des maires qui doit trancher dans 10 jours.
Selon nos informations, deux profils se détachent largement. Il s'agit du maire d'Ecully Sébastien Michel et de celui de Saint-Priest Gilles Gascon.
Un duel Est-Ouest sans surprise puisque les deux édiles construisent leur candidature depuis plus d'un an, chacun de leur côté.
Un choix métropolitain ou altiligérien ?
Mais alors que le président des Républicains du Rhône Jérémie Bréaud évoquait auprès de LyonMag "un véritable processus démocratique" le 15 décembre, sans la main de Paris pour actionner la traditionnelle machine à perdre de la droite lyonnaise, un nom est sur toutes les lèvres : Laurent Wauquiez.
Dans la composition du collège électoral, difficile de ne pas voir une impulsion dictée par le député de Haute-Loire. Jusqu'à aiguiller le vote vers son ancien collaborateur de la campagne des élections régionales 2015, un certain... Sébastien Michel ?
"Si on ne fait voter que les maires de la Métropole de Lyon et les élus Synergies, c'est Gilles Gascon qui l'emporterait", croit savoir un édile de l'agglomération lyonnaise, qui regrette que les conseillers régionaux aient leur mot à dire.
Certains souhaiteraient même que l'échéance soit repoussée, car le 15 décembre est trop proche du 11, date à laquelle le maire de Caluire-et-Cuire et président du groupe LR à la Métropole Philippe Cochet connaîtra son jugement pour détournement de fonds publics. Puisque de l'inéligibilité a été requise, le premier magistrat caluirard risque de perdre instantanément ses mandats et laisser la droite métropolitaine orpheline.
Les Républicains se retrouveraient alors dans la situation de devoir, en l'espace d'une semaine, se trouver un chef pour la Métropole et un autre pour les métropolitaines...
Avec seulement 18 000 habitants , Ecully est une naine à l échelle de la métropole. Quand on regarde les villes de l est toutes de droite ( Bron, Meyzieu, St Priest, Décines, Mions, Rillieux Chassieu...) on doit pas être loin des 200 000 habitants.
Signaler RépondreC' est à se demander si Wauquiez ne préfère pas le maintien des ecolos aux manettes de la puissance Métropole. Car on peut se le dire, la région est une naine par apport au grand Lyon....
Je sais pas comment sont écrits les articles mais niveau fiabilité... 0!
Signaler RépondreGilles Gascon est conseiller métropolitain et président de la CTM BRON CHASSIEU MIONS SAINT-PRIEST depuis 2020. 4 villes de droite, car la droite, c'est l'est de Lyon!
Sébastien Michel ne connaît pas les problèmes des territoires de l'est et du sud de la Métropole.
Les pauvres petits, les bonnes questions il faut se poser.
Signaler RépondreLa droite a perdu beaucoup de sa crédibilité depuis ces dernières années et il va être extrêmement compliqué de converger vers une candidature qui recueille l adhésion de tous.
Signaler RépondreÇa va se tirer dans les pattes.
Ils n'ont qu'à rappeler Vincendet, il est prêt à tout pour retrouver du pouvoir ;-)
Signaler RépondreC’est qui Sébastien Michel ?
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