Si Jean-Paul Bret a dénoncé lundi via un communiqué de presse « un acte purement politique, récessif, voire rétrograde », le maire de Villeurbanne s’est plié avec malice à la demande des élus Verts, pour montrer l’aridité de la procédure choisie. Au final, aucun des 21 amendements proposés n’a été retenu, malgré trois heures de débat au trébuchet, dont une heure pour valider le budget primitif. Les Verts se sont même abstenus de voter le budget global, estimant s’être déjà positionnés lors du vote chapitre par chapitre. Un épisode qui marque bien la cohabitation de plus en plus difficile entre Jean-Paul Bret et ses élus Verts, depuis l’épisode des cantonales partielles de juin 2010.
Le conseil municipal transformé en cour de récréation : " Je t'aime plus !", " t'es plus mon copain !". Alors que dans le monde des femmes et des hommes luttent et meurent pour la liberté, nous avons assisté à un spectacle puérile d'enfants gâtés de la démocratie. Le débat politique et le vote des Villeurbannais méritent autre chose que la tragicomédie de explosion de la majorité municipale de gauche. En attendant, les problèmes de propreté, de sécurité et d'emploi de notre ville ne sont pas réglés ! Régis LACOSTE Conseiller municipal UMP de Villeurbanne
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