Dans un contexte économique national instable, l’autorité organisatrice des transports lyonnais prévient : sans soutien renforcé de l’État, plusieurs projets structurants pourraient être fragilisés.
Comme en 2024, l’année 2025 aura été marquée par un climat économique et politique particulièrement volatil : dégradation de la note souveraine française, hausse annoncée des taux d’intérêt, retard du budget national… Autant d’éléments qui compliquent les projections financières des collectivités, rappelle le SYTRAL.
Dans ce contexte, l’absence de visibilité sur les futurs appels à projets de l’État inquiète particulièrement l’établissement, notamment pour le financement du SERM lyonnais ou encore la désaturation du nœud ferroviaire chiffrée entre 6 et 8 milliards d’euros.
Le SYTRAL plaide pour de nouvelles recettes
Face à la hausse des besoins d’investissement, l’organisme en charge des TCL organise sa riposte : scénarios de prospective financière, appel à de nouvelles ressources… Il évoque notamment la nécessité d’un déplafonnement du Versement Mobilité, mais aussi l’idée d’une taxe sur l’e-commerce, secteur en plein essor, déjà envisagée dans plusieurs pays, car les livraisons de colis sont accusées d’augmenter pollution et congestion dans l'agglomération lyonnaise.
Malgré ces tensions, le SYTRAL assure maintenir un modèle fondé sur trois piliers : Versement Mobilité, billetterie et contribution des collectivités.
Les recettes de billetterie progressent, soutenues par l’unification du réseau TCL et une politique tarifaire qualifiée de "responsable". En 2025, la fréquentation atteint près de 2 millions de voyages par jour et 530 000 abonnements.
Pour 2026, le SYTRAL prévoit plus de 860 millions d'euros d’investissements, 320 millions d'euros de recettes d’exploitation, un Versement Mobilité dépassant les 510 millions d'euros, 630 millions d'euros d’emprunts et 730 millions d'euros de dépenses d’exploitation.
La dette atteindrait 1,84 milliard d’euros fin 2026, avec un ratio de désendettement de 7,2 ans, considéré comme "soutenable".
Derrière ces chiffres, le message politique est clair : sans renfort financier, l’ambition de transformation du réseau lyonnais pourrait être freinée. Le SYTRAL demande un "soutien plus significatif" de l'Etat et une refonte du modèle de financement des mobilités.
On est la ville de France avec le plus mauvais ratio prix/services, ça veut dire que l'on paie très cher pour ce que l'on a aujourd'hui.
Signaler RépondreLe pognon est géré comment au Sytral pour avoir autant de dettes ?? Ah oui ce sont les pastèques avec le BB en gestion, tout s'explique ;-)
La seule solution qu'ils vont trouver augmenter les tarifs de ceux qui paient
Signaler RépondreO, pourrait imaginer de faire pater les resquilleurs et supprimer les avantages indécents accordés à certains élus
toujours plus de dépenses , toujours plus de taxes ; et pour un résultat plus que médiocre en terme de fonctionnement et de disponibilité
Signaler RépondrePuisqu'on parle argent, on aimerait connaitre l'impact financier des dysfonctionnements de la ligne B.
Signaler RépondreEt en outre, nous expliquer pourquoi depuis l'automatisation nous sommes tassés dans des rames courtes, ce qui augmente les dysfonctionnements en question aux heures de pointes.
Vous voulez de l'argent ? Commencez donc déjà par nous donner ces chiffres en transparence et on pourra discuter.
Pour une ville de la taille de Lyon, 4 lignes suffiraient. Le reste c'est totalement absurde, surdimensionné, intenable financièrement sur du moyen ou long terme
Signaler RépondreEn tant que femme je ne prends plus les transports en commun après 20h. Un vélo ou Uber est beaucoup plus tranquillisant. On ne sait pas qui peut te sauter dessus dans les transports, le danger est partout.
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