Les Verts : la motion Duflot en tête dans la région
Les Verts Rhône-Alpes ont renouvelé leurs instances ce week-end en assemblée générale à Vienne dans l’Isère. Ils avaient le choix entre six motions donc cinq parlaient “union” ou “rassemblement” des écologistes. Mais les leaders de ces différentes motions n’en ont pas tous la même conception ! C’est la ligne dure de Cécile Duflot, qui est arrivée en tête avec 38,74% des voix. Elle est soutenue par Gérard Leras, président du groupe des Verts au conseil régional. Du coup, certains Verts pronostiquent qu’elle se présentera aux Européennes dans la zone du Grand Sud Est dans le cadre d'un rassemblement avec Daniel Cohn-Bendit et José Bové. Mais ce résultat est un peu en trompe-l’oeil car deux autres motions défendant l'ouverture, sont arrivées au coude à coude en totalisant près de 40% des voix. Il s’agit de “ouverture, audace et imagination” portée par le tandem Jean-Louis Roumégas et Dominique Voynet avec, dans la région, Gilles Buna, l’adjoint à l’urbanisme de Gérard Collomb, qui a rassemblé 21,20% des voix. Suivi par la motion de Denis Baupin, connu pour son travail avec le maire de Paris Bertrand Delanoë, qui a totalisé 18,32% des voix. On retrouve donc la scission traditionnelle des Verts. Mais les Verts ont profité de l'occasion pour tacler leurs alliés socialistes en soulignant que cette assemblée générale s’était déroulée “dans une ambiance studieuse et conviviale, bien loin des guerres de tranchée du parti socialiste”... Les élus de la région au conseil national des Verts : Michèle Bonneton, Gwendoline Del
PS : Darne favori
Le PS du Rhône s’est réuni hier en assemblée générale pour la présentation des candidats à la succession de Christiane Demontès, l’actuelle première fédérale. Et l'ancien maire de Rillieux semble le mieux placé.
Grand Lyon : vote du plan de mandat
Gérard Collomb a fait voter hier soir son plan de mandat pour la période 2008-2014 après un échange musclé avec l’UMP François-Noël Buffet.
Doutes dans le camp Delanoë
Le soutien du maire de Paris à Martine Aubry déroute ses soutiens régionaux, en particulier dans l’Isère. “On ne comprends pas !” C’est la réaction des proches du maire de Grenoble Michel Destot comme de l’entourage d’André Vallini, le président du conseil général de l’Isère, après la publication en fin de matinée d’une lettre de Bertrand Delanoë appelant les militants PS à voter Martine Aubry jeudi prochain. En effet, ces deux élus de l’Isère ont soutenu la motion du maire de Paris, ce qui lui avait permis d’arriver en tête de la consultation des militants socialistes du 6 novembre dans leur département alors que Ségolène Royal arrivait au contraire en tête dans la région Rhône-Alpes. Mais ils auraient préféré en rester à l’engagement pris publiquement hier par Bertrand Delanoë au congrès de Reims du PS de ne donner aucune consigne de vote. En effet, les signataires de sa motion sont divisés entre les partisans d’une ligne dure du PS et les tenants de l’ouverture. Mais le maire de Paris est revenu sur son engagement. “J’appelle à voter massivement pour Martine Aubry”, écrit le maire de Paris en justifiant sa démarche par le fait que “l’identité même du Parti socialiste est en jeu". Sa prise de position devrait libérer la parole. D’autant que les proches de Ségolène Royal pressent Michel Destot et André Vallini de prendre position.
Grand Lyon : Le Modem derrière Collomb
“On approuve sans réserve le plan de mandat de Gérard Collomb. On est d’accord sur tous les points !”, a déclaré ce matin Max Vincent, président du groupe Modem à la Communauté urbaine, lors d’une conférence, en ajoutant qu’il le trouvait “ouvert et très intéressant.” Pour l’occasion, il était accompagné de deux vice-présidents centristes du Grand Lyon : Roland Crimier, maire de Saint-Genis-Laval, et Jean-Luc da Passano, maire d’Irigny. Ces trois Modem ont justifié également la hausse des impôts en expliquant que c’était "indispensable" pour financer de nouveaux projets et que c’était préférable à une augmentation de l’endettement. Mais Max Vincent a quand même insisté sur un point, déjà présent dans le plan de mandat de Collomb, mais qui lui semble urgent de réaliser : le développement des réseaux de transports en commun vers l’Ouest lyonnais et les hôpitaux du sud qui lui semble très insuffisant aujourd’hui. En soulignant qu’en tant que maire de Limonest, il était bien placé pour en témoigner.
Cochet : "Collomb s'essuie les pieds sur l'UMP"
François-Noël Buffet, le sénateur-maire UMP d’Oullins, a tenu vendredi dernier une conférence de presse en tant que président du groupe Ensemble Lyon à la Communauté urbaine. Entouré d’une quinzaine d’élus, il a dénoncé le “manque de transparence de Gérard Collomb” car il lui reproche de ne pas avoir consulté son opposition sur le PPPI, le plan de Programmation pluriannuelle des investissements de la Communauté urbaine, qui liste tous les grands projets prévus sous son actuel mandat. Buffet affirme avoir demandé un rendez-vous depuis début octobre pour lui faire part de son inquiétude sur une éventuelle hausse des impôts. “Ce que nous ne pouvons pas cautionner : on ne peut pas ajouter de la crise à la crise “. Mais selon cet élu, la président de la Communauté urbaine aurait annulé le rendez-vous à la dernière minute. “Depuis nous n’avons même plus de réponses à nos courriers, nous sommes négligés”, a insisté le sénateur-maire d’Oullins. “Collomb s’essuie les pieds sur l’UMP” a rajouté Philippe Cochet, le député-maire de Caluire. Du coup, l’UMP a demandé sans succès un report de la séance du conseil de la communauté urbaine qui se tiendra ce soir avec, au programme, le plan de mandat. Mais il leur a été refusé. François-Noël Buffet accuse même carrément Gérard Collomb de “chantage” car il craint que, si son groupe ne vote pas ce plan de mandat et la hausse des impôts, les maires UMP n’auront pas de financements pour leurs projets communaux. La droite met donc une fois de plus en cause “la méthode d
Matignon : le testament de Barre
Dans “L’enfer de Matignon”, Raymond Barre raconte les cinq années où il a été premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing.
Lyon : "Les finances de la ville sont préoccupantes"
Maire du 2e arrondissement, Denis Broliquier est opposé la hausse des impôts à Lyon. Et il affirme que l’opposition va mettre le maire de Lyon “sous surveillance”.
Collomb a "envie de victoire"
Soutien de Ségolène Royal, Gérard Collomb a tenu un discours mobilisateur lors du congrès national du PS qui s'est tenu ce week-end à Reims.
Obama : "La diversité est une force"
Le comité lyonnais de soutien à Barack Obama va lancer un nouveau site internet : Diversité News. Interview d’Azedine Haffar, l'un des porteurs du projet.
Incident au conseil municipal de Saint-Fons
L’opposition de droite a quitté la salle en accusant la maire Christiane Demontès de vouloir enterrer l’affaire qui met en cause l’ancienne municipalité socialiste.
Vers un rapprochement entre Royal et les autres motions ?
Gérard Collomb a estimé jeudi qu'"il existe une véritable convergence de vue" avec les représentants des autres motions déposées pour le congrès de Reims.
Deux conseillers régionaux quittent le PS
Le Lyonnais Jean-Vincent Jehanno mais aussi Elisa Martin de l’Isère, ont décidé de suivre Jean-Luc Mélanchon qui vient de quitter le PS pour créer un nouveau parti. Ces élus qui soutenaient la motion de Benoit Hamon, l’aile gauche du PS, contestent la ligne réformiste de la motion défendue par Gérard Collomb et Ségolène Royal qui est arrivée en tête du vote des militants du 6 novembre dernier. “Mais nous ne sommes que la partie immergée de l’iceberg”, affirme Jean-Vincent Jehanno, “De nombreux militants du PS refusent cette dérive centriste. Plus de la moitié des 350 militants socialistes du Rhône qui ont soutenu notre motion pourraient annoncer leur départ d'ici quelques jours." Jean-Vincent Jehanno reproche notamment à Gérard Collomb d'avoir fait élire un Modem au conseil général lors de la cantonale partielle du 5e arrondissement au printemps dernier. “Gérard Collomb a préféré soutenir ce candidat de centre-droit au lieu d’un candidat de son parti. Ce qui veut dire que sa stratégie, c'est l'effacement du PS.” Quant aux autres signataires lyonnais de la motion Hamon, ils préfèrent ne pas rentrer dans la polémique. “Le départ de Mélanchon et Jehanno est regrettable. Et c’est une erreur car il ne faut jamais quitter le terrain avant la fin du match”, analyse Yann Crombecque pour qui le congrès national du PS, organisé ce week-end à Reims, peut réserver bien des surprises en terme d’alliance finale. En effet, le tandem Royal-Collomb peut tout aussi bien être battu par une alliance de leurs principaux rivaux, Bertrand Delanoe, Martine Aubry et Benoit Hamon, qu'être au contraire le catalyseur d'une union autour de sa mot
Modem : Darwiche interpelle Bayrou
"Notre Mouvement Démocrate est en grand danger dans le Rhône". C'est en ces termes qu'Habid Darwiche, membre du bureau départemental du Modem et candidat centriste aux dernières élections municipales à Saint-Priest, interpelle François Bayrou dans une lettre qu'il vient de lui adresser. En effet, il s'inquiète des dysfonctionnements de la première réunion départementale du Modem qui s'est tenue à Saint-Genis-Laval le 21 octobre. "Cette réunion n'était pas à la hauteur de la démocratie que nous défendons", insiste Habid Darwiche en reprochant également au nouveau président départemental du Modem, Cyrille Isaac-Sibille, un manque d'écoute qui provoque "tensions et incompréhensions". Du coup, il demande à François Bayrou de nommer un "médiateur indépendant" pour trouver une issue car il en va selon lui "de la survie et de la crédibilité du Modem dans le Rhône". Soutien de Richard Morales, battu par Isaac-Sibille lors de l'élection interne de septembre dernier, Darwiche se défend d'être un mauvais perdant. Au contraire. "Aujourd'hui, je suis triste car je suis tiraillé entre deux attitudes : ne pas cautionner ces pratiques antidémocratiques et ne pas donner une mauvaise image de mon parti en évoquant publiquement ces problèmes", confie-t-il à Lyon Mag en précisant avoir beaucoup de respect pour ces deux hommes. "Certes, Isaac-Sibille est président mais pourquoi veut-il aller si vite, pourquoi veut-il griller les feux ? Je ne suis pas un procédurier mais le respect de la forme permet de garantir un minimum de démocratie interne."
PS : Collomb appelle au rassemblement
Invité sur LCI ce matin, le maire de Lyon a soutenu la candidature de Ségolène Royal pour devenir première secrétaire du PS. A une condition...
Les anars défilent à Lyon
Une cinquantaine de manifestants ont défilé le 11 novembre entre la place Maréchal Lyautey et la place Bellecour, pour dénoncer la politique militaire du gouvernement. Ils s'étaient réunis à l'appel de la Confédération nationale du travail (CNT), la coordination des groupes anarchistes (CGA) et l'organisation communiste libertaire (OCL).
Royal candidate au poste de premier secrétaire du PS
D'après ses proches, Ségolène Royal sera candidate au poste de premier secrétaire du PS, car sa motion présentée avec Gérard Collomb est arrivée en tête du vote des militants le 6 novembre avec 29% des voix environ. Soit 4 à 5 points de plus que celles de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry. Depuis lundi, des proches de Ségolène Royal se sont relayés pour laisser prévoir qu'elle serait candidate. François Rebsamen et Manuel Valls ont ainsi affirmé que l'ex-candidate à la présidentielle avait "toute légitimité pour porter les couleurs de la motion" lors de l'élection du nouveau premier secrétaire. Reste à savoir comment réagiront le maire de Lyon Gérard Collomb, premier signataire de la motion, et Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, qui ont toujours affirmé qu'ils ne voulaient pas d'un présidentiable à la tête du PS.
L'homme qui a fait tomber Millon
A la surprise générale, Charles Millon n’a pas été élu sénateur de l’Ain en septembre dernier. A l’origine de ce bide : Jean Chabry, le maire de Jujurieux. Interview musclée.
Marc Lambron compare Royal à Obama
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, l'écrivain lyonnais Marc Lambron n'hésite pas à comparer "l'étrange magnétisme" exercée par Ségolène Royal à celui de Barack Obama aux Etats-Unis. "Quoi qu'on en pense, Ségolène Royal a fait rêver dans son camp. (...) À cette intrépide candidate, experte en loopings politiques et illusions lyriques, se sont adjoints des hommes qui représentent, dans l'écheveau des Atrides socialistes, le fil de l'humanisme modéré. Gérard Collomb, le maire gréco-latin de Lyon, et Manuel Valls, le Bonaparte à hélices d'Évry, sont avec Vincent Peillon les figures d'un modérantisme local et réfléchi. (...) Ainsi, la flamboyance déclarée de Ségolène Royal fédère des hommes installés dans le cercle de la raison. Sous la bannière de Jeanne d'Arc, Édouard Herriot s'avance à pas comptés" écrit Marc Lambron, avant de poursuivre : "Barack Obama vient d'être élu président des États-Unis. Il suffisait d'écouter son discours de Chicago, la nuit de son sacre, pour en saisir les imparables ressorts : sa jeunesse, son providentialisme, l'élection vue comme un acte de nouvelle alliance, un renouvellement de la «promesse» américaine, mais avec le concours télématique des petits prodiges de Facebook. C'est le registre des prédicateurs et des pionniers disposant leurs chariots en cercle, les yeux tournés vers un firmament hollywoodien. Ségolène Royal, dont la fibre télévangéliste n'est plus à démontr
Des Lyonnais invités par Obama
Le nouveau président américain a invité une dizaine de membres du comité lyonnais de soutien à Barack Obama, pour le rencontrer dans les prochains mois à Washington.





